Mesdames et messieurs, bienvenue sur le champ de bataille d’Auteuil ! Oubliez les favoris en carton-pâte et les tocards à la petite semaine. Aujourd’hui, on sort l’artillerie lourde, l’analyse chirurgicale, celle qui sépare le bon grain de l’ivraie. On va causer stratégie, forme olympique et coups tordus. Accrochez-vous au comptoir, ça va secouer !
Certains chevaux courent, d’autres volent. Et dans le lot, y’a une petite dame qui semble avoir des ailes greffées sous les sabots. Je veux parler de Ici Avrilly (18). Sa musique récente, c’est du Mozart : 3s 2c 2c 1c. Une progression constante, une régularité de métronome. Elle vient de finir troisième à Compiègne dans un lot qui tenait la route, et avec 65 kg sur le dos, elle va s’envoler. Son entraîneur, M. Seror, ne l’engage pas pour beurrer les sandwichs. C’est notre favorite, et pas qu’un peu.
Juste derrière notre ballerine, on a les gros bras, les fiables, ceux qui vous déçoivent rarement. Interdit de Jeu (11), c’est le fonctionnaire du tiercé. Toujours placé, jamais gagnant ? Peut-être, mais sa régularité est un atout maître. Sa troisième place à Clairefontaine est propre, nette, sans bavure. Il sera dans le coup, c’est écrit.
À ses côtés, Spes Energicall (16) fait figure de cousine germaine. Elle aussi, elle collectionne les places d’honneur. Elle a croisé le fer avec notre favorite Ici Avrilly (18) et a fini derrière, mais attention, un cheval n’est pas une machine. Avec F. De Giles aux commandes, elle peut tout à fait venir prendre sa revanche. C’est une cliente sérieuse pour le podium.
🔍 Ce que l’analyse comparative a révélé : La confrontation directe entre Ici Avrilly (18) et Spes Energicall (16) le 10 septembre dernier est capitale. Ici Avrilly (18) (3ème) a nettement dominé sa rivale (6ème). Avantage psychologique et de forme indéniable pour la première. C’est un signal fort qui confirme notre hiérarchie.
Maintenant, passons aux affaires sérieuses. Les chevaux qui peuvent faire sauter la banque. Et là, j’ai un nom qui me chatouille les narines : Funky de la Barre (3). À 9 ans, certains le croyaient bon pour la retraite, mais le voilà qui nous enchaîne deux victoires et une deuxième place. Le “Papy” fait de la résistance ! Certes, il monte de catégorie, mais la forme, c’est comme le talent : ça ne se commande pas. S’il n’est pas impressionné par le décorum d’Auteuil, il peut mettre tout le monde d’accord.
Et puis, il y a le cas J’ai la Cote (7). Son nom est une promesse, sa musique un mystère. Capable du meilleur comme du pire. Mais son entraîneur, N. Paysan, le supplémente. C’est un signe qui ne trompe pas. C’est comme mettre un billet de 500 sur la table de poker. On y croit, et on veut voir. C’est le coup de folie de la course, la surprise du chef.
Après avoir passé tout ce beau monde au crible, voici notre verdict, celui qui, on l’espère, vous fera passer à la caisse.
Voilà, les amis. Les cartes sont sur la table. Faites vos jeux, et que le meilleur gagne !
Analyse générée le 2025-09-22