Au premier échelon, on a les “nantis”, ceux qui ont la chance de partir devant. Et dans ce lot, y’en a un qui a le profil du gendre idéal, le genre à qui tu confierais ta fille et ton portefeuille.
Lui, c’est la force tranquille. Sa musique récente (4a, 3a, 1a, 1a) est plus régulière qu’un métronome suisse. Il est placé juste sous la barre du recul avec 94 890 € de gains, un engagement en or massif. Aux manettes, on a Mathieu Mottier, un artiste du sulky qui connaît le coin comme sa poche. Sa dernière 4ème place était une simple remise en jambes. Aujourd’hui, il est prêt à en découdre et à mettre tout le monde d’accord. C’est notre base, le roc sur lequel on va bâtir notre fortune… ou nos regrets.
Derrière, à 25 mètres, c’est la cour des miracles. Faut avoir du cœur, des jambes et un brin de folie pour espérer revenir. Mais c’est souvent là que se cachent les pépites.
Ce Impérial Mabon (13), c’est le tonton flingueur de la course. Capable du meilleur comme du pire. Sa musique est un électrocardiogramme de dépressif (Dm, 4a, 2a, 9a, Da), mais attention… Aujourd’hui, il est déferré des quatre, sa tenue de gala ! C’est le signal que Yannick Dreux ne vient pas pour trier les lentilles. S’il reste sage, son moteur peut faire exploser le peloton dans la dernière ligne droite. C’est le pari audacieux, le genre de cheval qui vous fait passer pour un génie ou un idiot. On prend le risque.
Partant en tête, ce Honey de Touchyvon (4) vient de s’imposer avec la manière à Compiègne. La forme est là, insolente. Avec Anthony Barrier aux commandes, c’est une garantie de sérieux. Il est idéalement engagé et n’aura pas à faire d’efforts superflus. Il a tout pour confirmer et s’inviter sur le podium. Un choix de raison, pour ne pas dire de bon sens.
Cette Jamaica d’Oyse (3), c’est la définition même de la régularité. Toujours là, toujours placée. Déferrée des quatre et sur une piste qu’elle adore (100% de réussite dans les places), elle ne devrait pas être loin de la vérité. Elle ne gagnera peut-être pas, mais pour une place dans le couplé, c’est du béton armé.
Et puis, il y a celui qu’on n’attend pas, le grain de sable dans l’engrenage.
Ce Jingle Lover (7) possède le record de vitesse du lot. Il a l’habitude de se frotter à des adversaires plus coriaces en région parisienne. Avec Gabriele Gelormini au sulky, un pilote qui sait comment finir une course, il pourrait bien nous faire mentir et survoler le peloton dans les derniers mètres. Rendre la distance n’est jamais simple, mais sa classe peut parler. Si la course est rythmée, méfiance… il pourrait venir coiffer tout le monde sur le poteau, façon “je passais par là”.
Pour cette dernière, on va faire confiance à la logique avec Icare des Forges (5), un cheval qui a tout pour lui. On y ajoute le grain de folie avec Impérial Mabon (13), capable de tout faire sauter. On sécurise avec la forme de Honey de Touchyvon (4) et la régularité de Jamaica d’Oyse (3). Et on garde un œil sur le missile Jingle Lover (7), au cas où la course deviendrait folle. Que le meilleur gagne, et que la chance soit avec nous !
Lien vers la course sur aspiturf.com
Analyse générée le 2025-09-06